Tatouages et ère victorienne, l’improbable rencontre

Le tatouage et l’ère victorienne ne viennent pas ensemble spontanément à l’esprit. Et pourtant, découvrons l’histoire méconnue du tatouage au XIXe siècle. Dans la stricte Angleterre victorienne, Sutherland Macdonald se distingue comme le premier tatoueur professionnel du pays.

 

Après le voyage de James Cook dans le Pacifique Sud, où l’équipage a été exposé à la culture polynésienne du “marquage à même la peau”, les tatouages ont commencé à se répandre dans la société, gagnant en popularité au fil des ans.

Pour sa part, Macdonald aurait été exposé au tatouage dans les années 1880 alors qu’il était dans l’armée britannique. Déjà artiste, Macdonald s’est initié au métier et, en 1889, il tenait un salon de tatouage dans les bains turcs du Hamam, au 76 Jermyn Street à Londres.
Dans l’Angleterre victorienne, le travail de tatoueur était inconnu. En fait, en 1894, le Post Office Directory – les pages jaunes de l’époque – a dû ajouter une nouvelle catégorie professionnelle à son répertoire.
Le mot tatoueur est une combinaison de tatouage et d’artiste (cf. tattooist). Macdonald est resté le seul professionnel de cette catégorie pendant quatre ans. Le tatouage s’est même répandue à travers les classes dirigeantes.
1) Nicolas II de Russie
2) Frédéric IX de Danemark

Pour en savoir plus

L’Angleterre victorienne : Documents de civilisation britannique au XIXe siècle Broché – Alain Jumeau